🏆 Les certifications musicales en Côte d'Ivoire : Un système à part ? 📈

 


 

Tu as fait un son qui cartonne en Côte d'Ivoire. Les streams montent, les vues explosent. Tu te demandes qui va te certifier Disque d'Or ou de Platine comme la SNEP en France. Tu cherches un organisme officiel, une seule entité.

Le système de certification en Côte d'Ivoire, et dans de nombreux pays d'Afrique, est très différent de ce que tu connais en Europe ou aux États-Unis. Il n'existe pas d'équivalent direct de la SNEP. Le processus est plus fragmenté, plus informel, mais tout aussi important pour la reconnaissance. C'est un système basé sur la légitimité des acteurs du marché, pas sur une seule institution.


 

La dure réalité : Pas de SNEP ivoirien

 

Il n'y a pas un seul organisme national qui compile toutes les données de ventes physiques et de streaming pour délivrer des certifications officielles. Mais cela ne veut pas dire que la certification n'existe pas. Elle se fait à travers une combinaison de plusieurs acteurs clés.

 

Le coup de génie : Le système de la reconnaissance

 

La reconnaissance en Côte d'Ivoire est le résultat d'un processus hybride qui mélange les données du marché et la crédibilité des acteurs locaux.

  1. Les Labels de musique : Les certifications internes

    Les grands labels (comme Universal Music Africa ou d'autres labels indépendants majeurs avec une présence sur place) gèrent souvent leurs propres certifications. Ils suivent les données de vente et de streaming de leurs artistes et, une fois un certain seuil atteint, ils organisent un événement pour remettre une plaque de certification. C'est une forme de reconnaissance interne, mais qui a une forte valeur symbolique et médiatique.

  2. Les organismes officiels : le BURIDA

    Le BURIDA (Bureau Ivoirien du Droit d'Auteur) est l'entité officielle en charge de la gestion des droits d'auteur. Bien qu'il ne soit pas un organisme de certification à la SNEP, sa reconnaissance est cruciale. En tant qu'organisme de tutelle, il peut être impliqué dans les cérémonies de remise de prix ou reconnaître le succès commercial des œuvres de ses membres.

  3. Les médias et événements : Le cœur de la reconnaissance

    En Côte d'Ivoire, la reconnaissance vient souvent des médias. Les grandes radios, chaînes de télévision ou médias spécialisés dans la musique peuvent certifier une chanson comme un succès. Un prix reçu lors d'une grande cérémonie de musique ou même une annonce officielle d'une station de radio a une valeur énorme et fait office de "certification" aux yeux du public et de l'industrie.


 

Le mot de la fin : La reconnaissance n'est pas un mythe, c'est une stratégie

 

Si tu es un artiste qui vise le marché ivoirien, ta stratégie ne doit pas être d'attendre une entité officielle. Ton but est de travailler avec les acteurs qui détiennent le pouvoir de la reconnaissance.

Le coup de génie, c'est de comprendre que la reconnaissance en Côte d'Ivoire est le résultat de la performance de ton titre sur les plateformes de streaming, de sa présence massive dans les médias locaux et d'un partenariat intelligent avec des labels ou des distributeurs qui ont l'influence pour valider ton succès.


 


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