5 départements français qui ont vu naître le plus de rappeurs connus.

 



Le rap français est l’un des genres musicaux les plus dynamiques et influents du pays. Si ce mouvement s’est étendu sur tout le territoire, certains départements se démarquent nettement par le nombre de rappeurs emblématiques qu’ils ont vu naître. Voici un tour d’horizon des départements qui ont marqué, et marquent encore, l’histoire du rap français.

1. Seine-Saint-Denis (93) : Le berceau historique du rap français


Impossible de parler de rap sans évoquer la Seine-Saint-Denis. Ce département, au nord-est de Paris, a vu naître de véritables pionniers du genre comme NTM (Saint-Denis), mais aussi des collectifs cultes tels que Mafia K'1 Fry avec des figures comme Kery James.


Aujourd’hui encore, le 93 reste un vivier de talents, notamment grâce à des artistes comme Kaaris, Maes ou encore le groupe 13 Block, tous originaires de Sevran. Cette ville est même surnommée "l’Atlanta française" pour sa scène trap bouillonnante.


2. Essonne (91) : Terre de rap moderne


L’Essonne est un autre haut lieu du rap français. Des figures incontournables y ont vu le jour, comme PNL (Les Tarterêts à Corbeil-Essonnes), Niska (Évry), ou encore Ninho (Longjumeau), bien qu’il soit parfois aussi rattaché au 77.


D’autres noms marquants viennent renforcer cette scène : Diam’s, Sinik, Alkpote, Ol’Kainry… Le 91 possède une diversité artistique impressionnante, entre rap conscient, mélodique et hardcore.


3. Val-de-Marne (94) : L’âme du rap engagé


Le 94, et plus particulièrement Vitry-sur-Seine, est un bastion du rap français. On y retrouve des groupes légendaires comme 113 (Rim’K, AP, Mokobé), ainsi que Rohff, ou encore Kery James (aussi associé au 94 malgré ses liens avec le 93).


Le collectif Mafia K’1 Fry, originaire de Vitry, Choisy-le-Roi et Orly, incarne la force du rap engagé et militant. On peut aussi citer MC Solaar, qui a grandi à Villeneuve-Saint-Georges, en Val-de-Marne.



4. Marseille (13) : L’indépendance et la fierté du sud


Marseille, c’est une scène à part, une identité forte. Dès les années 90, le groupe IAM a mis la ville sur la carte du rap français, suivi par la Fonky Family.


Aujourd’hui, Marseille continue de briller avec des figures comme Jul, SCH, Soprano, L'Algerino ou encore Elams. Le projet 13'Organisé, réunissant plusieurs générations de rappeurs marseillais, a confirmé l’importance de cette scène dans le paysage national.



5. Paris (75) : La capitale et ses quartiers


Si beaucoup d’artistes parisiens sont associés à la banlieue, certains rappeurs sont bel et bien originaires de la capitale. On pense à MC Solaar (qui a aussi grandi dans le 94), MHD (XIXe arrondissement), ou encore le collectif 1995, qui a redonné un coup de frais au boom bap dans les années 2010.


La Scred Connexion, groupe du XVIIIe arrondissement, fait aussi partie des figures cultes du rap indépendant parisien.


Le rap français s’est développé grâce à des quartiers, des villes, et surtout des départements entiers qui ont su nourrir les talents. Que ce soit dans le 93, le 91, le 94, à Marseille ou Paris, chaque territoire a apporté sa couleur, sa réalité et son énergie au mouvement. Une richesse musicale qui reflète la diversité culturelle de la France.




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